Les États-Unis félicitent Alassane Ouattara après sa réélection à la présidentielle 2025 © Crédit photo DR
Les États-Unis ont félicité ce mardi 4 novembre 2025 Alassane Ouattara pour sa réélection à la présidence de la Côte d'Ivoire, à la suite de la validation des résultats par le Conseil constitutionnel. Le président ivoirien, 83 ans, obtient un quatrième quinquennat avec 89,77% des suffrages exprimés lors du scrutin du 25 octobre dernier.
Dans un communiqué officiel, Washington "réaffirme sa volonté de renforcer les liens bilatéraux exemplaires unissant nos deux pays, afin de promouvoir la prospérité économique et la sécurité régionale au bénéfice des peuples américain et ivoirien". Un message diplomatique qui arrive à point nommé pour Abidjan, dans un contexte régional tendu.
Dans un communiqué officiel, Washington "réaffirme sa volonté de renforcer les liens bilatéraux exemplaires unissant nos deux pays, afin de promouvoir la prospérité économique et la sécurité régionale au bénéfice des peuples américain et ivoirien". Un message diplomatique qui arrive à point nommé pour Abidjan, dans un contexte régional tendu.
Un score sans appel malgré les tensions
Alassane Ouattara a largement dominé cette élection présidentielle face à quatre candidats de l'opposition : Jean-Louis Billon (3,09%), Simone Ehivet (2,42%), Ahoua Don Mello (1,97%) et Henriette Lagou (1,15%). Sur 8,7 millions d'inscrits, le taux de participation s'est établi à 50,10%, soit 4,2 millions de votants.
Le président du RHDP a remporté tous les scrutins, y compris dans des zones réputées hostiles au pouvoir. À Yopougon, commune populaire d'Abidjan où l'opposition compte beaucoup de partisans, il obtient 86,56% des voix. Dans ses fiefs du Nord comme Ferkessédougou et Séguéla, ses scores dépassent 98%.
Le président du RHDP a remporté tous les scrutins, y compris dans des zones réputées hostiles au pouvoir. À Yopougon, commune populaire d'Abidjan où l'opposition compte beaucoup de partisans, il obtient 86,56% des voix. Dans ses fiefs du Nord comme Ferkessédougou et Séguéla, ses scores dépassent 98%.
Une élection boycottée par l'opposition
Le Front commun PPA-CI/PDCI, qui regroupe les deux principaux partis d'opposition, avait appelé au boycott. Ses leaders dénoncent "l'exclusion" de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, dont les candidatures ont été rejetées par le Conseil constitutionnel le 8 septembre. Les deux hommes s'étaient associés en juin pour réclamer une alternance politique.
"Cette élection est un coup d'État et un braquage électoral", a déclaré l'ex-président Laurent Gbagbo dans une interview accordée au journaliste Alain Foka. L'opposition conteste la constitutionnalité de ce quatrième mandat présidentiel.
Jean-Louis Billon, seul candidat indépendant de poids, a reconnu sa défaite dès le 26 octobre et félicité Alassane Ouattara pour sa victoire. Un geste qui tranche avec le climat de contestation ambiant.
Les félicitations américaines surviennent après la validation définitive des résultats par le Conseil constitutionnel mardi 4 novembre, présidé par Chantal Nanaba Camara. L'institution avait donné cinq jours aux candidats pour déposer d'éventuelles réclamations après l'annonce des résultats provisoires le 27 octobre. Aucun recours n'a abouti.
Pour Washington, Abidjan reste un partenaire stratégique en Afrique de l'Ouest, dans une région confrontée aux défis sécuritaires et au terrorisme. Les États-Unis comptent sur la Côte d'Ivoire pour maintenir la stabilité régionale et développer les échanges économiques.
"Cette élection est un coup d'État et un braquage électoral", a déclaré l'ex-président Laurent Gbagbo dans une interview accordée au journaliste Alain Foka. L'opposition conteste la constitutionnalité de ce quatrième mandat présidentiel.
Jean-Louis Billon, seul candidat indépendant de poids, a reconnu sa défaite dès le 26 octobre et félicité Alassane Ouattara pour sa victoire. Un geste qui tranche avec le climat de contestation ambiant.
Les félicitations américaines surviennent après la validation définitive des résultats par le Conseil constitutionnel mardi 4 novembre, présidé par Chantal Nanaba Camara. L'institution avait donné cinq jours aux candidats pour déposer d'éventuelles réclamations après l'annonce des résultats provisoires le 27 octobre. Aucun recours n'a abouti.
Pour Washington, Abidjan reste un partenaire stratégique en Afrique de l'Ouest, dans une région confrontée aux défis sécuritaires et au terrorisme. Les États-Unis comptent sur la Côte d'Ivoire pour maintenir la stabilité régionale et développer les échanges économiques.
