GPS, Guillaume Soro qualifie la présidentielle 2025 en Côte d'Ivoire de "mascarade électorale" © Crédit photo DR
Dans une déclaration publiée ce 3 novembre 2025 par Générations et Peuples Solidaires (GPS) de Guillaume Soro, l'ex-Premier ministre ivoirien taille en pièces l'élection présidentielle du 25 octobre dernier. « Ce qui s'est déroulé le 25 octobre 2025 n'était pas une élection », affirme le mouvement. Le ton est donné : pour GPS, le scrutin qui a vu la réélection d'Alassane Ouattara n'est qu'une « usurpation de la volonté nationale » et un « coup de force politique ».
Le cadre restreint de GPS, réuni le 1er novembre, ne mâche pas ses mots. L'organisation dresse un bilan glaçant : 23 morts, des centaines de blessés, plus de 750 arrestations. Le scrutin s'est déroulé sous surveillance militaire avec 44 000 éléments des forces de sécurité déployés, « appuyés par des centaines de miliciens armés ». GPS conteste aussi les chiffres officiels. Le taux de participation réel serait « inférieur à 18% », tombant même « à 10% dans certaines zones », loin du score « ubuesque, proche de 90% » attribué au RHDP.
Le cadre restreint de GPS, réuni le 1er novembre, ne mâche pas ses mots. L'organisation dresse un bilan glaçant : 23 morts, des centaines de blessés, plus de 750 arrestations. Le scrutin s'est déroulé sous surveillance militaire avec 44 000 éléments des forces de sécurité déployés, « appuyés par des centaines de miliciens armés ». GPS conteste aussi les chiffres officiels. Le taux de participation réel serait « inférieur à 18% », tombant même « à 10% dans certaines zones », loin du score « ubuesque, proche de 90% » attribué au RHDP.
« Une élection sans concurrence »
Soro Guillaume et son mouvement rejettent toute légitimité au processus électoral. « Une élection sans concurrence, sous pression sécuritaire et désertée par les citoyens, est une non-élection », martèle la déclaration GPS. Le document rappelle l'exclusion des « principaux leaders de l'opposition » et dénonce un « simulacre cynique de vote ». GPS revendique sa clairvoyance : « On ne bâtit pas une Nation sur l'exclusion, la contrainte et la peur. »
Soro se félicite d'avoir refusé de participer à ce qu'il qualifie de « processus électoral vicié dès sa conception ». Un choix présenté comme moral et stratégique. « L'Histoire donne raison aujourd'hui à la ligne de la vertu incarnée par GPS », peut-on lire dans le communiqué. Le retrait de cartes d'électeurs, lui-même « inférieur à 20% », viendrait confirmer le boycott massif du scrutin par la population.
Soro se félicite d'avoir refusé de participer à ce qu'il qualifie de « processus électoral vicié dès sa conception ». Un choix présenté comme moral et stratégique. « L'Histoire donne raison aujourd'hui à la ligne de la vertu incarnée par GPS », peut-on lire dans le communiqué. Le retrait de cartes d'électeurs, lui-même « inférieur à 20% », viendrait confirmer le boycott massif du scrutin par la population.
Ouattara accusé de raviver les tensions
Les attaques visent directement le président réélu. Alassane Ouattara « s'est affaibli et a affaibli la Côte d'Ivoire, la rangeant parmi le lot honni des républiques bananières, dirigées par un autocrate sanguinaire », écrit GPS sans détour. Le mouvement de Soro Guillaume accuse le chef de l'État d'avoir « ravivé les démons identitaires, religieux et intercommunautaires » dans sa course vers un quatrième mandat.
L'instrumentalisation des tensions communautaires constitue, selon GPS, « un crime contre la paix civile ». Le document dénonce l'usage de « milices civiles » et un « climat d'intimidation » qui auraient créé « un terreau fertile pour les affrontements, les violences, les destructions de biens et les assassinats ». Des accusations graves qui visent à délégitimer totalement le scrutin d'octobre.
L'instrumentalisation des tensions communautaires constitue, selon GPS, « un crime contre la paix civile ». Le document dénonce l'usage de « milices civiles » et un « climat d'intimidation » qui auraient créé « un terreau fertile pour les affrontements, les violences, les destructions de biens et les assassinats ». Des accusations graves qui visent à délégitimer totalement le scrutin d'octobre.
A LIRE AUSSI
Appel à l'union de l'opposition
Soro Guillaume ne se contente pas de critiquer. Il lance un appel vibrant à l'opposition démocratique ivoirienne. « L'heure n'est plus aux querelles d'égo, aux agendas cachés, ni aux calculs personnels », prévient-il. GPS reproche aux forces d'opposition de ne pas s'être « hissées à la hauteur » de l'engagement populaire. « Les ambitions individuelles sont des fardeaux ; les rivalités partisanes, des trahisons morales envers le peuple. »
Le ton se veut mobilisateur. « Peuple de Côte d'Ivoire, GPS vous félicite et vous salue pour votre courage exemplaire », clame la déclaration. L'abstention massive est présentée comme un refus collectif du quatrième mandat. « Vous avez dit NON au quatrième mandat », affirme GPS. Le mouvement promet que « la lutte ne fait que commencer » et appelle à « transformer votre attachement à la Constitution en mobilisation populaire ».
Soro Guillaume se veut optimiste malgré la situation. « L'Histoire nous enseigne qu'aucun dictateur n'a jamais gagné définitivement son combat contre le peuple : le peuple finit toujours par vaincre », assène-t-il. GPS annonce rester « mobilisé et fidèle aux aspirations démocratiques » et promet que « la vérité comme la souveraineté populaire finissent toujours par triompher ».
La déclaration se termine sur une note combative. « Tenons-nous prêts pour une bataille âpre, peut-être longue, mais juste. Nous gagnerons ce combat. Notez-le ! » Face aux législatives prévues le 27 décembre, l'opposition ivoirienne devra choisir : suivre l'appel à l'unité de Soro Guillaume ou poursuivre ses divisions internes.
Soro Guillaume ne se contente pas de critiquer. Il lance un appel vibrant à l'opposition démocratique ivoirienne. « L'heure n'est plus aux querelles d'égo, aux agendas cachés, ni aux calculs personnels », prévient-il. GPS reproche aux forces d'opposition de ne pas s'être « hissées à la hauteur » de l'engagement populaire. « Les ambitions individuelles sont des fardeaux ; les rivalités partisanes, des trahisons morales envers le peuple. »
Le ton se veut mobilisateur. « Peuple de Côte d'Ivoire, GPS vous félicite et vous salue pour votre courage exemplaire », clame la déclaration. L'abstention massive est présentée comme un refus collectif du quatrième mandat. « Vous avez dit NON au quatrième mandat », affirme GPS. Le mouvement promet que « la lutte ne fait que commencer » et appelle à « transformer votre attachement à la Constitution en mobilisation populaire ».
Soro Guillaume se veut optimiste malgré la situation. « L'Histoire nous enseigne qu'aucun dictateur n'a jamais gagné définitivement son combat contre le peuple : le peuple finit toujours par vaincre », assène-t-il. GPS annonce rester « mobilisé et fidèle aux aspirations démocratiques » et promet que « la vérité comme la souveraineté populaire finissent toujours par triompher ».
La déclaration se termine sur une note combative. « Tenons-nous prêts pour une bataille âpre, peut-être longue, mais juste. Nous gagnerons ce combat. Notez-le ! » Face aux législatives prévues le 27 décembre, l'opposition ivoirienne devra choisir : suivre l'appel à l'unité de Soro Guillaume ou poursuivre ses divisions internes.





