Les poursuites engagées contre les responsables du Front Commun PDCI PPA-CI ont été suspendues. L'information est tombée ce mercredi 29 octobre en fin de conférence de presse, alors que les deux partis s'apprêtaient à dénoncer ce qu'ils qualifient de "persécution judiciaire". Depuis le 26 octobre, des cadres du PPA-CI et onze du PDCI avaient été convoqués à la préfecture de police d'Abidjan.
« Il nous revient à l'instant que la poursuite engagée contre les cadres du Front Commun serait suspendue », a déclaré le député Jean-Gervais Tchéhié, porte-parole du PPA-CI. Une annonce qui intervient après plusieurs jours de tensions entre l'opposition et les autorités, dans le sillage de la marche interdite du 11 octobre dernier.
« Il nous revient à l'instant que la poursuite engagée contre les cadres du Front Commun serait suspendue », a déclaré le député Jean-Gervais Tchéhié, porte-parole du PPA-CI. Une annonce qui intervient après plusieurs jours de tensions entre l'opposition et les autorités, dans le sillage de la marche interdite du 11 octobre dernier.
Des personnalités politiques dans le viseur
Parmi les convoqués figuraient des figures de poids. Du côté du PDCI, Noël Akossi Bendjo, ancien maire du Plateau et coordonnateur général du parti, devait répondre aux questions de la police. Le député Augustin Dia Houphouët, Georges Philippe Ezaley, vice-président du parti, ou encore Roger M'Bia faisaient également partie de la liste.
Pour le PPA-CI, les convocations visaient des proches directs de Laurent Gbagbo. Le docteur Assoa Adou, 91 ans, premier vice-président du parti, le professeur Hubert Oulai, président du groupe parlementaire, ou encore maître Habiba Touré, avocate et porte-parole, devaient se présenter devant les enquêteurs. Au total, vingt-quatre cadres des deux formations étaient concernés par ces auditions.
Pour le PPA-CI, les convocations visaient des proches directs de Laurent Gbagbo. Le docteur Assoa Adou, 91 ans, premier vice-président du parti, le professeur Hubert Oulai, président du groupe parlementaire, ou encore maître Habiba Touré, avocate et porte-parole, devaient se présenter devant les enquêteurs. Au total, vingt-quatre cadres des deux formations étaient concernés par ces auditions.
Le dossier de la marche du 11 octobre
Ces convocations s'inscrivent dans le cadre de l'enquête sur les incidents liés à la manifestation du 11 octobre. Interdite par la préfecture d'Abidjan, cette marche avait été maintenue par le Front Commun. Le procureur de la République, directeur de la Section antiterroriste, justifie les poursuites par la découverte d'armes de guerre lors de l'événement.
« Certains individus ainsi que des personnes se disant membres du service d'ordre du PPA-CI étaient munis d'armes de guerre », affirme le magistrat. Il demande « instamment à tous ces détenteurs d'armes sans autorisation administrative de déposer les armes en leur possession à la police ou à la gendarmerie ». Les enquêtes se poursuivent, selon le procureur, qui rappelle que « la détention illégale d'armes de guerre constitue une infraction ».
Pour le Front Commun, ces convocations relèvent d'une manœuvre politique. « L'objectif principal est de mettre sous pression les principaux leaders de l'opposition », a affirmé Jean-Gervais Tchéhié lors de la conférence de presse. Les deux partis voient dans ces démarches judiciaires une tentative d'empêcher leurs cadres de se présenter aux prochaines élections législatives.
« Le président Laurent Gbagbo et le président Tidjane Thiam restent ouverts au dialogue, qui est la seule voie pour sauver la Côte d'Ivoire », a poursuivi le porte-parole. L'opposition réclame également « la libération immédiate et sans condition de tous les manifestants qui ont été massivement arrêtés » lors de la marche du 11 octobre. Plusieurs dizaines de personnes seraient actuellement détenues dans les prisons d'Abidjan.
« Certains individus ainsi que des personnes se disant membres du service d'ordre du PPA-CI étaient munis d'armes de guerre », affirme le magistrat. Il demande « instamment à tous ces détenteurs d'armes sans autorisation administrative de déposer les armes en leur possession à la police ou à la gendarmerie ». Les enquêtes se poursuivent, selon le procureur, qui rappelle que « la détention illégale d'armes de guerre constitue une infraction ».
Pour le Front Commun, ces convocations relèvent d'une manœuvre politique. « L'objectif principal est de mettre sous pression les principaux leaders de l'opposition », a affirmé Jean-Gervais Tchéhié lors de la conférence de presse. Les deux partis voient dans ces démarches judiciaires une tentative d'empêcher leurs cadres de se présenter aux prochaines élections législatives.
« Le président Laurent Gbagbo et le président Tidjane Thiam restent ouverts au dialogue, qui est la seule voie pour sauver la Côte d'Ivoire », a poursuivi le porte-parole. L'opposition réclame également « la libération immédiate et sans condition de tous les manifestants qui ont été massivement arrêtés » lors de la marche du 11 octobre. Plusieurs dizaines de personnes seraient actuellement détenues dans les prisons d'Abidjan.





