Le Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) a tenu un secrétariat général extraordinaire ce mardi 28 octobre. À l'issue de cette réunion, le parti dénonce un « braquage électoral orchestré » par le président Alassane Ouattara, candidat à un quatrième mandat que l'opposition juge anticonstitutionnel. Le scrutin présidentiel, initialement prévu samedi 25 octobre, a été reporté sine die dans un climat de tensions extrêmes.
Les accusations du PPA-CI sont graves. Selon le communiqué signé par Jean Gervais Tcheide, secrétaire général adjoint, le pouvoir a déployé 44 000 éléments des forces armées pour réprimer dans le sang les manifestations pacifiques. « Cette violente répression fait état de vingt-trois morts, de centaines de blessés et de milliers de manifestants arbitrairement détenus », peut-on lire dans le texte. À Nahio, sous-préfecture de Saïoua, des civils ont été « atrocement tués, brûlés vifs et des villages incendiés ».
Les accusations du PPA-CI sont graves. Selon le communiqué signé par Jean Gervais Tcheide, secrétaire général adjoint, le pouvoir a déployé 44 000 éléments des forces armées pour réprimer dans le sang les manifestations pacifiques. « Cette violente répression fait état de vingt-trois morts, de centaines de blessés et de milliers de manifestants arbitrairement détenus », peut-on lire dans le texte. À Nahio, sous-préfecture de Saïoua, des civils ont été « atrocement tués, brûlés vifs et des villages incendiés ».
Une mobilisation nationale annoncée
Face à cette situation, le PPA-CI a décidé de passer à l'offensive. Le parti appelle « ses militants, l'ensemble des organisations de la société civile et tous les démocrates ivoiriens à participer à une grande marche pacifique le samedi 8 novembre 2025 ». L'objectif : protester contre les massacres et exiger la libération de tous les prisonniers politiques.
« Le PPA-CI réaffirme sa détermination à se dresser contre ce 4ème mandat anticonstitutionnel de monsieur Alassane Ouattara », affirme le communiqué. Le parti appelle toutes ses structures, tous ses militants et les organisations de la société civile « à se mobiliser courageusement pour poursuivre le combat contre ce coup d'État civil ».
« Le PPA-CI réaffirme sa détermination à se dresser contre ce 4ème mandat anticonstitutionnel de monsieur Alassane Ouattara », affirme le communiqué. Le parti appelle toutes ses structures, tous ses militants et les organisations de la société civile « à se mobiliser courageusement pour poursuivre le combat contre ce coup d'État civil ».
L'opposition refuse de reconnaître le scrutin
Dans son texte, le PPA-CI ne mâche pas ses mots. Il « condamne avec la plus grande fermeté ces atrocités » et prend à témoin l'opinion nationale et internationale sur ce qu'il qualifie de tentative de maintien au pouvoir par la violence. Le parti dresse même un parallèle avec les crises de 2011 et 2020, période marquée par des violences post-électorales meurtrières.
« Le simulacre d'élection présidentielle du samedi 25 octobre 2025 n'est rien d'autre qu'un braquage électoral qu'il ne reconnaîtra pas », tranche le secrétaire général. Une position radicale qui illustre la fracture profonde entre le pouvoir et une partie de l'opposition ivoirienne.
Au-delà de l'aspect politique, le PPA-CI « adresse ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes, souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés, et exprime sa pleine solidarité au peuple de Côte d'Ivoire, plus particulièrement aux milliers d'Ivoiriens injustement emprisonnés ».
Le communiqué rappelle que la volonté de se maintenir au pouvoir « en violation de la Constitution et contre la volonté de la majorité des Ivoiriens, plonge à nouveau la Côte d'Ivoire dans la désolation ». La date du 8 novembre sera donc un test pour mesurer la capacité de mobilisation de l'opposition dans un contexte sécuritaire tendu.
« Le simulacre d'élection présidentielle du samedi 25 octobre 2025 n'est rien d'autre qu'un braquage électoral qu'il ne reconnaîtra pas », tranche le secrétaire général. Une position radicale qui illustre la fracture profonde entre le pouvoir et une partie de l'opposition ivoirienne.
Au-delà de l'aspect politique, le PPA-CI « adresse ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes, souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés, et exprime sa pleine solidarité au peuple de Côte d'Ivoire, plus particulièrement aux milliers d'Ivoiriens injustement emprisonnés ».
Le communiqué rappelle que la volonté de se maintenir au pouvoir « en violation de la Constitution et contre la volonté de la majorité des Ivoiriens, plonge à nouveau la Côte d'Ivoire dans la désolation ». La date du 8 novembre sera donc un test pour mesurer la capacité de mobilisation de l'opposition dans un contexte sécuritaire tendu.






