Assalé Tiémoko sort du silence. Le président de l'ADCI a livré jeudi 2 octobre 2025 un discours choc lors de sa rencontre avec le candidat Jean-Louis Billon. Le député de Tiassalé, journaliste d'investigation de profession, a révélé avoir été menacé de mort à trois reprises et dénoncé une justice à deux vitesses qui gangrène la Côte d'Ivoire. "Je sais que je suis dans l'œil du cyclone et que certains, ceux qui profitent du système, rêvent de me voir en prison ou six pieds sous terre", a-t-il déclaré.
L'homme politique tire un bilan amer de quatorze ans d'enquêtes journalistiques. "Si, à chaque révélation de scandale financier, ceux qui décident prenaient des mesures fermes comme ailleurs, l'État aurait pu récupérer au moins deux mille milliards en quatorze ans", assène-t-il. Face à l'inaction des autorités, notamment dans l'affaire du guichet unique automobile, Assalé Tiémoko a choisi "la troisième voie" : s'engager en politique plutôt que d'abandonner ou de rentrer dans le système.
L'homme politique tire un bilan amer de quatorze ans d'enquêtes journalistiques. "Si, à chaque révélation de scandale financier, ceux qui décident prenaient des mesures fermes comme ailleurs, l'État aurait pu récupérer au moins deux mille milliards en quatorze ans", assène-t-il. Face à l'inaction des autorités, notamment dans l'affaire du guichet unique automobile, Assalé Tiémoko a choisi "la troisième voie" : s'engager en politique plutôt que d'abandonner ou de rentrer dans le système.
Des plaintes sans suite
"J'ai déposé au moins trois plaintes depuis octobre 2024 dont deux cette année, sans qu'aucune n'aboutisse ; je n'ai jamais été auditionné par un officier de police judiciaire", dénonce le député. Sa famille aurait également été visée, des appels à son élimination ayant circulé sur les réseaux sociaux. "On ne peut accepter une justice à deux vitesses. Nous devons être tous égaux devant la justice", martèle-t-il, pointant du doigt des mis en cause remis en liberté sans jugement.
Le parlementaire s'alarme de l'état du pays. "Notre société s'effondre, notre système éducatif s'effrite, et notre jeunesse, dont la santé mentale n'est protégée d'aucune manière, adopte sous nos yeux et sous notre silence, de fausses valeurs", observe-t-il. Assalé Tiémoko reconnaît des progrès en infrastructures mais juge qu'ils masquent une réalité plus sombre. "Ces réalisations sont l'arbre qui cache la forêt", affirme le président de l'ADCI.
Le parlementaire s'alarme de l'état du pays. "Notre société s'effondre, notre système éducatif s'effrite, et notre jeunesse, dont la santé mentale n'est protégée d'aucune manière, adopte sous nos yeux et sous notre silence, de fausses valeurs", observe-t-il. Assalé Tiémoko reconnaît des progrès en infrastructures mais juge qu'ils masquent une réalité plus sombre. "Ces réalisations sont l'arbre qui cache la forêt", affirme le président de l'ADCI.
Un engagement sur le terrain
À Nguessankankro, dans la sous-préfecture de Morokro, le député construit une école de 3 classes avec bureau, financée par ses primes parlementaires. "Les enfants de ce campement parcourent chaque jour 14 km en aller-retour pour se rendre à l'école", explique-t-il. "Je construis cette école avec mes primes de député, c'est cela mon engagement pour les enfants de ce pays et c'est pour cela que je suis venu en politique", revendique Assalé Tiémoko.
Malgré sa non-qualification pour la présidentielle, l'élu refuse de baisser les bras. "Je suis prêt à dialoguer avec tous les responsables politiques, sans exclusive. Nous devons parler, recréer l'espérance, et bâtir des alternances pacifiques et démocratiques", lance-t-il. Le constat est sévère : "La Côte d'Ivoire est aujourd'hui plus divisée qu'après la présidentielle de 2010. Il est impératif que nous nous parlions." Un appel au dialogue dans un pays encore marqué par les conséquences du coup d'État de 1999.
Malgré sa non-qualification pour la présidentielle, l'élu refuse de baisser les bras. "Je suis prêt à dialoguer avec tous les responsables politiques, sans exclusive. Nous devons parler, recréer l'espérance, et bâtir des alternances pacifiques et démocratiques", lance-t-il. Le constat est sévère : "La Côte d'Ivoire est aujourd'hui plus divisée qu'après la présidentielle de 2010. Il est impératif que nous nous parlions." Un appel au dialogue dans un pays encore marqué par les conséquences du coup d'État de 1999.