Présidentielle du 12 avril 2026 au Bénin : Kémi Seba appelle l'opposition à "s'unir ou périr" © Crédit photo DR
Kémi Seba ne lâche rien sur le dossier de la présidentielle 2026 au Bénin. L'activiste panafricaniste vient de publier un message incendiaire après la censure du parti Les Démocrates (LD) pour la présidentielle du 12 avril 2026 au Bénin. « Face à l'exclusion, s'unir ou périr », martèle-t-il. Pour lui, cette décision du régime de Patrice Talon représente « une opportunité historique pour l'opposition béninoise ». Un renversement de perspective qui surprend, mais que Seba justifie par la nécessité absolue de faire bloc.
« C'est le moment décisif pour nous tous de nous unir contre le tyran Patrice Talon », lance le militant anti-impérialiste. Il annonce que le parti LD « ne participera à l'élection présidentielle que lorsque nous en aurons fini avec ce clan ». Une ligne rouge tracée à plus d'un an du scrutin. Kémi Seba va plus loin en appelant à une mobilisation tous azimuts : panafricanistes, communistes, syndicalistes, agriculteurs, instituteurs. Tous doivent se rassembler « de manière non violente » pour obtenir « une élection présidentielle ouverte à tous ».
« C'est le moment décisif pour nous tous de nous unir contre le tyran Patrice Talon », lance le militant anti-impérialiste. Il annonce que le parti LD « ne participera à l'élection présidentielle que lorsque nous en aurons fini avec ce clan ». Une ligne rouge tracée à plus d'un an du scrutin. Kémi Seba va plus loin en appelant à une mobilisation tous azimuts : panafricanistes, communistes, syndicalistes, agriculteurs, instituteurs. Tous doivent se rassembler « de manière non violente » pour obtenir « une élection présidentielle ouverte à tous ».
Le code électoral pointé du doigt
L'activiste n'épargne pas les stratégies électorales actuelles de l'opposition. Concernant la participation des LD aux communales et législatives, il se montre sceptique. « Nous pensons qu'ils iront encore à l'abattoir gratuitement », prévient-il. Selon Seba, « le but de Talon est de les humilier constamment » à travers un code électoral verrouillé. Le militant respecte toutefois « leur souveraineté d'agir », même s'il estime cette approche vouée à l'échec.
Cette position reflète les divisions qui traversent l'opposition béninoise depuis plusieurs années. Entre ceux qui misent sur la participation électorale et ceux qui prônent la rupture totale, le fossé se creuse. Kémi Seba choisit clairement son camp : pas de compromis avec le régime actuel. Il faut d'abord « faire disparaître ce système inique mis en place par Talon et son gang politique », affirme-t-il.
Cette position reflète les divisions qui traversent l'opposition béninoise depuis plusieurs années. Entre ceux qui misent sur la participation électorale et ceux qui prônent la rupture totale, le fossé se creuse. Kémi Seba choisit clairement son camp : pas de compromis avec le régime actuel. Il faut d'abord « faire disparaître ce système inique mis en place par Talon et son gang politique », affirme-t-il.
L'histoire du « Mercredi rouge » ressurgit
Seba rappelle un épisode peu glorieux pour certains membres du pouvoir actuel. Il évoque Orden Alladatin, Rock David Gnahoui et Joseph Djogbenou, aujourd'hui proches de Talon, qui avaient lancé le mouvement « Mercredi rouge » contre le président Yayi Boni. « Ils avaient initié ce mouvement pour protester contre la révision constitutionnelle qui devait donner au président Yayi Boni la possibilité de briguer un troisième mandat », rappelle l'activiste.
L'ironie de la situation n'échappe à personne. Ces opposants d'hier, financés par Patrice Talon alors exilé en France, combattent aujourd'hui à ses côtés. « À nous de lancer, au moment opportun, la vague qui déstabilisera ce régime corrompu », promet Kémi Seba. Une référence directe à ce précédent historique pour légitimer une future mobilisation populaire.
Le militant fixe un calendrier précis. « Nous avons jusqu'à avril 2026 pour faire vaciller ce régime », annonce-t-il. Quinze mois pour construire une coalition suffisamment large et forte. Son appel final résume sa stratégie : « Unissons-nous tous contre la mafia qui a pris en otage le Bénin. » Des mots durs qui témoignent de la radicalisation du discours contre le pouvoir de Patrice Talon.
L'ironie de la situation n'échappe à personne. Ces opposants d'hier, financés par Patrice Talon alors exilé en France, combattent aujourd'hui à ses côtés. « À nous de lancer, au moment opportun, la vague qui déstabilisera ce régime corrompu », promet Kémi Seba. Une référence directe à ce précédent historique pour légitimer une future mobilisation populaire.
Le militant fixe un calendrier précis. « Nous avons jusqu'à avril 2026 pour faire vaciller ce régime », annonce-t-il. Quinze mois pour construire une coalition suffisamment large et forte. Son appel final résume sa stratégie : « Unissons-nous tous contre la mafia qui a pris en otage le Bénin. » Des mots durs qui témoignent de la radicalisation du discours contre le pouvoir de Patrice Talon.





