Retrait annoncé de Gbagbo : "que chacun démontre désormais ses capacités", Steve Beko aux critiques © Crédit photo DR
Steve Beko ne mâche pas ses mots. Le cadre du PPA-CI vient de publier une mise au point cinglante à l'adresse de ceux qui accusent Laurent Gbagbo d'être responsable des échecs électoraux du parti. « Si le PPA-CI n'a pas pu faire tomber Ouattara du pouvoir, c'est la faute à Gbagbo. Si ceux qui ont juré de le faire partir par les urnes n'y sont pas parvenus, c'est encore la faute à Gbagbo », ironise-t-il avant d'asséner : « C'est de la lâcheté politique. De l'incompétence maquillée en analyse. »
Son message tombe à un moment où les tensions sont vives au sein du parti. Depuis l'annonce du retrait progressif de Laurent Gbagbo de la direction du PPA-CI, les langues se délient. Certains militants reprochent à l'ancien président de laisser tomber le parti alors que des camarades sont encore en prison. D'autres pointent du doigt sa stratégie politique. Steve Beko a décidé de leur répondre frontalement.
Son message tombe à un moment où les tensions sont vives au sein du parti. Depuis l'annonce du retrait progressif de Laurent Gbagbo de la direction du PPA-CI, les langues se délient. Certains militants reprochent à l'ancien président de laisser tomber le parti alors que des camarades sont encore en prison. D'autres pointent du doigt sa stratégie politique. Steve Beko a décidé de leur répondre frontalement.
« Quelle est votre responsabilité ? »
Le cadre du parti renvoie chacun à ses propres échecs. « Quelle est la responsabilité de Laurent Gbagbo si, membre de l'équipe de campagne d'un candidat, tu n'as même pas réussi à le faire gagner dans ta cour familiale, encore moins dans ton village ? », interroge-t-il. Pour lui, les militants doivent arrêter de chercher des coupables extérieurs et regarder leur travail de terrain. « À quel moment ton manque de travail devient-il la faute d'un homme qui n'est pas candidat ? », poursuit-il.
Steve Beko annonce que le PPA-CI fera « un vrai bilan. Lucide, honnête et sans complaisance ». Il reconnaît la déception des sympathisants : « Le peuple croit en nous, et nous savons qu'il y a de la déception, parfois même de la révolte et de la colère légitimes. » Mais selon lui, c'est précisément cette lucidité qui permettra au parti de rebondir. « C'est en regardant nos erreurs en face qu'on devient plus fort, pas en les projetant sur les autres », affirme-t-il.
Steve Beko annonce que le PPA-CI fera « un vrai bilan. Lucide, honnête et sans complaisance ». Il reconnaît la déception des sympathisants : « Le peuple croit en nous, et nous savons qu'il y a de la déception, parfois même de la révolte et de la colère légitimes. » Mais selon lui, c'est précisément cette lucidité qui permettra au parti de rebondir. « C'est en regardant nos erreurs en face qu'on devient plus fort, pas en les projetant sur les autres », affirme-t-il.
« Que chacun fasse ses preuves »
Le cadre du PPA-CI s'en prend également à ceux qui instrumentalisent la question des militants emprisonnés. Il cite nommément Blaise Lasm, Dahi Nestor et Zigui. « Tout d'un coup, vous vous souciez d'eux ? Où sont les actions que vous avez entreprises pour ne serait-ce que dénoncer leur emprisonnement ? », lance-t-il. Steve Beko dénonce « de l'hypocrisie pure » de la part de détracteurs qui, hier encore, « crachaient sur nos morts et se moquaient de nos prisonniers politiques ».
Il rappelle que le PPA-CI n'a « jamais ménagé ses forces » pour obtenir la libération des camarades détenus et honorer la mémoire des disparus. « Aujourd'hui faire semblant de penser à eux, après s'être moqué d'eux hier, c'est de l'hypocrisie pure », insiste-t-il. Pour le cadre du parti, ces prisonniers « méritent des stratégies réelles et des actes, pas des postures opportunistes ».
Steve Beko conclut son message par un appel à la responsabilité. « En politique, perdre n'est pas une honte. La honte, c'est de perdre et de passer son temps à chercher un coupable », martèle-t-il. Avec le retrait annoncé de Laurent Gbagbo, il estime que « le terrain est désormais libre » pour que chacun démontre ses capacités.
« Le combat continue mais pas avec les mêmes excuses », prévient-il. Le PPA-CI promet de « reconquérir la confiance, avec humilité, responsabilité et détermination ». Une manière de tourner la page des querelles internes et de se projeter vers l'avenir. Reste à savoir si ce recadrage suffira à apaiser les tensions au sein d'un parti encore marqué par les divisions.
Il rappelle que le PPA-CI n'a « jamais ménagé ses forces » pour obtenir la libération des camarades détenus et honorer la mémoire des disparus. « Aujourd'hui faire semblant de penser à eux, après s'être moqué d'eux hier, c'est de l'hypocrisie pure », insiste-t-il. Pour le cadre du parti, ces prisonniers « méritent des stratégies réelles et des actes, pas des postures opportunistes ».
Steve Beko conclut son message par un appel à la responsabilité. « En politique, perdre n'est pas une honte. La honte, c'est de perdre et de passer son temps à chercher un coupable », martèle-t-il. Avec le retrait annoncé de Laurent Gbagbo, il estime que « le terrain est désormais libre » pour que chacun démontre ses capacités.
« Le combat continue mais pas avec les mêmes excuses », prévient-il. Le PPA-CI promet de « reconquérir la confiance, avec humilité, responsabilité et détermination ». Une manière de tourner la page des querelles internes et de se projeter vers l'avenir. Reste à savoir si ce recadrage suffira à apaiser les tensions au sein d'un parti encore marqué par les divisions.





