Laurent Gbagbo l'avait annoncé il y a quatre ans déjà. Le président du PPA-CI confirme aujourd'hui son intention de quitter la direction du parti qu'il a fondé après son retour en Côte d'Ivoire. Une sortie progressive, longuement préparée, mais qui provoque un véritable séisme dans les rangs militants. Depuis plusieurs jours, les téléphones des cadres du parti sonnent sans interruption.
Steve Beko, l'un des responsables du PPA-CI, a reçu « une avalanche de messages de camarades partagés entre tristesse, incompréhension et amertume ». Le cadre du parti tente d'apaiser les tensions et rappelle que cette décision « n'a rien de soudain ». Pour beaucoup de sympathisants, c'est pourtant un coup dur. Quarante ans de vie politique ivoirienne se tournent vers une nouvelle page.
Steve Beko, l'un des responsables du PPA-CI, a reçu « une avalanche de messages de camarades partagés entre tristesse, incompréhension et amertume ». Le cadre du parti tente d'apaiser les tensions et rappelle que cette décision « n'a rien de soudain ». Pour beaucoup de sympathisants, c'est pourtant un coup dur. Quarante ans de vie politique ivoirienne se tournent vers une nouvelle page.
Des critiques virulentes mais...
Certains militants ne décolèrent pas. Ils reprochent à l'ancien président de la République d'abandonner le navire alors que « des jeunes croupissent encore en prison » et que d'autres « vivent sous la menace du pouvoir actuel ». Des attaques frontales que Steve Beko qualifie de « dures, parfois injustes ». Il défend son leader en rappelant que Gbagbo a « rythmé la vie politique du pays pendant plus de quarante ans, souvent au prix de sa liberté et de sa vie personnelle ».
Le cadre du parti insiste sur la cohérence de cette décision. « Depuis plus de quatre ans, Laurent Gbagbo répète la même chose. Il ne souhaite plus gérer un parti au quotidien », souligne-t-il. Dans son interview à France 24, puis lors du congrès constitutif du PPA-CI, l'ancien chef d'État avait déjà exprimé sa volonté de créer « une véritable structure politique, indépendante des personnes ».
Le cadre du parti insiste sur la cohérence de cette décision. « Depuis plus de quatre ans, Laurent Gbagbo répète la même chose. Il ne souhaite plus gérer un parti au quotidien », souligne-t-il. Dans son interview à France 24, puis lors du congrès constitutif du PPA-CI, l'ancien chef d'État avait déjà exprimé sa volonté de créer « une véritable structure politique, indépendante des personnes ».
Quel avenir pour le PPA-CI ?
La stratégie de Laurent Gbagbo se dessine plus clairement. Lors de son entretien récent avec le journaliste Alain Foka, il a réaffirmé sa position : il se retirera « une fois le tumulte dissipé ». Une formule qui laisse entrevoir un calendrier flou mais une ligne directrice précise. « Le combat continue », martèle Steve Beko pour rassurer les troupes inquiètes.
Pour le cadre du parti, il faut y voir « un acte de lucidité et de transmission politique » plutôt qu'une fuite. « Gbagbo sait que les combats les plus nobles exigent de la hauteur, de la patience et du discernement », explique-t-il. L'ancien président ne disparaîtrait donc pas complètement du paysage politique. « Il reste parmi nous, en veille, en guide et en repère », promet Steve Beko.
La question de la succession agite désormais les couloirs du parti. Qui prendra les rênes d'une formation politique encore jeune mais déjà fragilisée par les divisions internes ? Les prochaines semaines s'annoncent déterminantes pour l'avenir du PPA-CI. D'autant que la scène politique ivoirienne se prépare aux échéances électorales à venir.
Steve Beko tente de maintenir l'unité. « Pendant que certains s'agitent, lui continue de tracer la voie », conclut-il. Une manière de dire que Laurent Gbagbo, même en retrait, gardera une influence sur les orientations politiques du parti. Reste à savoir si cette transition en douceur convaincra les militants les plus remontés, ceux qui attendaient de leur leader historique qu'il reste aux commandes jusqu'au bout.
Pour le cadre du parti, il faut y voir « un acte de lucidité et de transmission politique » plutôt qu'une fuite. « Gbagbo sait que les combats les plus nobles exigent de la hauteur, de la patience et du discernement », explique-t-il. L'ancien président ne disparaîtrait donc pas complètement du paysage politique. « Il reste parmi nous, en veille, en guide et en repère », promet Steve Beko.
La question de la succession agite désormais les couloirs du parti. Qui prendra les rênes d'une formation politique encore jeune mais déjà fragilisée par les divisions internes ? Les prochaines semaines s'annoncent déterminantes pour l'avenir du PPA-CI. D'autant que la scène politique ivoirienne se prépare aux échéances électorales à venir.
Steve Beko tente de maintenir l'unité. « Pendant que certains s'agitent, lui continue de tracer la voie », conclut-il. Une manière de dire que Laurent Gbagbo, même en retrait, gardera une influence sur les orientations politiques du parti. Reste à savoir si cette transition en douceur convaincra les militants les plus remontés, ceux qui attendaient de leur leader historique qu'il reste aux commandes jusqu'au bout.






