L'élection présidentielle ivoirienne de 2025 suscite déjà des inquiétudes. La Coalition pour l'Alternance Pacifique (CAP-Côte d'Ivoire), par la voix de sa porte-parole Simone Ehivet Gbagbo, a tiré la sonnette d'alarme sur "la dégradation rapide" de la situation sociopolitique dans le pays. Cette première conférence de presse depuis le lancement des activités de la coalition en mars dernier visait à interpeller l'opinion nationale et internationale.
Face aux représentants des médias et aux responsables politiques réunis à Abidjan, l'ancienne Première dame a déroulé un réquisitoire contre le pouvoir en place. "Les ingrédients pour tout faire imploser se mettent progressivement en place, sous nos yeux", a-t-elle averti, rappelant le bilan des violences lors des précédentes élections présidentielles.
Face aux représentants des médias et aux responsables politiques réunis à Abidjan, l'ancienne Première dame a déroulé un réquisitoire contre le pouvoir en place. "Les ingrédients pour tout faire imploser se mettent progressivement en place, sous nos yeux", a-t-elle averti, rappelant le bilan des violences lors des précédentes élections présidentielles.
L'obstacle du dialogue politique
La porte-parole de la CAP a énuméré les causes de cette tension croissante. Premier grief : "le refus du dialogue politique par le Gouvernement". Elle a rappelé les démarches infructueuses de l'opposition qui a adressé deux courriers au président Ouattara en septembre et octobre 2024. "Au lieu d'ouvrir le dialogue, le Gouvernement a, par le truchement d'une réponse du Ministère de l'Intérieur, refusé de faire droit à la requête de l'opposition", a-t-elle déploré.
La coalition s'inquiète également des conditions d'organisation du scrutin présidentiel. Simone Gbagbo a dénoncé les irrégularités dans la révision de la liste électorale (RLE) et le refus d'auditer le fichier électoral malgré "des anomalies" constatées. Elle a pointé du doigt la suspension des représentants de plusieurs partis d'opposition (PPA-CI, PDCI, FPI) à la Commission électorale indépendante (CEI), estimant que cette dernière "n'a donc plus de fondement légal".
La coalition s'inquiète également des conditions d'organisation du scrutin présidentiel. Simone Gbagbo a dénoncé les irrégularités dans la révision de la liste électorale (RLE) et le refus d'auditer le fichier électoral malgré "des anomalies" constatées. Elle a pointé du doigt la suspension des représentants de plusieurs partis d'opposition (PPA-CI, PDCI, FPI) à la Commission électorale indépendante (CEI), estimant que cette dernière "n'a donc plus de fondement légal".
Vers une escalade des tensions
La CAP s'insurge contre "l'élimination, par des artifices juridiques peu dignes d'un état de droit, de certaines personnalités fortes". Elle cite nommément Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé, tous écartés de la course électorale. La coalition s'inquiète également d'une possible radiation du président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam, du fichier électoral.
L'autre accusation majeure porte sur "le projet d'un quatrième mandat que le RHDP veut, contre vents et marées, offrir à Monsieur Alassane Ouattara, en violation flagrante des dispositions Constitutionnelles". Pour faire entendre sa voix, la coalition annonce un "grand meeting" le 31 mai à Abidjan et prévoit d'autres actions "d'envergure". D'ici là, elle entreprendra une "tournée d'information" auprès des chancelleries, des groupes religieux et des chefferies traditionnelles.
Face à cette situation, la CAP formule plusieurs exigences : l'organisation d'une nouvelle révision de la liste électorale en 2025, la dissolution de la CEI actuelle au profit d'un "organe véritablement indépendant", l'audit de la liste électorale et la réintégration de Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé sur la liste électorale.
"En 2025, nous ne devons pas, à nouveau, avoir des morts à l'issue des élections. On ne doit plus tuer ou se faire tuer pour son opinion", a martelé Simone Gbagbo, rappelant les bilans sanglants des précédentes présidentielles. La coalition appelle ses militants et "l'ensemble des Ivoiriens épris de paix et de justice" à rester mobilisés et attentifs aux "mots d'ordre à venir".
L'autre accusation majeure porte sur "le projet d'un quatrième mandat que le RHDP veut, contre vents et marées, offrir à Monsieur Alassane Ouattara, en violation flagrante des dispositions Constitutionnelles". Pour faire entendre sa voix, la coalition annonce un "grand meeting" le 31 mai à Abidjan et prévoit d'autres actions "d'envergure". D'ici là, elle entreprendra une "tournée d'information" auprès des chancelleries, des groupes religieux et des chefferies traditionnelles.
Face à cette situation, la CAP formule plusieurs exigences : l'organisation d'une nouvelle révision de la liste électorale en 2025, la dissolution de la CEI actuelle au profit d'un "organe véritablement indépendant", l'audit de la liste électorale et la réintégration de Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé sur la liste électorale.
"En 2025, nous ne devons pas, à nouveau, avoir des morts à l'issue des élections. On ne doit plus tuer ou se faire tuer pour son opinion", a martelé Simone Gbagbo, rappelant les bilans sanglants des précédentes présidentielles. La coalition appelle ses militants et "l'ensemble des Ivoiriens épris de paix et de justice" à rester mobilisés et attentifs aux "mots d'ordre à venir".