Steve Beko défend Ibrahim Zigui © Crédit photo DR
La guerre des mots fait rage du l'affaire Ibrahim Zigui. Steve Beko, le cadre du PPA-CI de Laurent Gbagbo monte au créneau pour défendre la mémoire du jeune militant disparu. Dans un long communiqué, Steve Beko s'insurge contre "une volonté manifeste de certains individus de tronquer" les propos d'Ibrahim Zigui. L'accusation vise directement Daouda Coulibaly, soupçonné d'avoir déformé les déclarations du militant.
"Les faits sont sacrés", martèle Steve Beko qui dénonce des "affabulations" sur les vraies intentions de Zigui. Le différend porte sur les appels présumés à manifester devant le Conseil constitutionnel lors de la proclamation des candidatures présidentielles. Pour Beko, ces accusations relèvent de la "malhonnêteté intellectuelle" et trahissent la réalité des propos tenus par le jeune homme avant sa disparition mystérieuse.
"Les faits sont sacrés", martèle Steve Beko qui dénonce des "affabulations" sur les vraies intentions de Zigui. Le différend porte sur les appels présumés à manifester devant le Conseil constitutionnel lors de la proclamation des candidatures présidentielles. Pour Beko, ces accusations relèvent de la "malhonnêteté intellectuelle" et trahissent la réalité des propos tenus par le jeune homme avant sa disparition mystérieuse.
Daouda Coulibaly dans la ligne de mire
L'offensive de Steve Beko cible Daouda Coulibaly. Sur Life TV, ce dernier avait affirmé que Zigui "avait appelé les Ivoiriens à marcher sur le Conseil constitutionnel", utilisant même le terme "verbatim" pour authentifier ses dires. "Un verbatim est la retranscription fidèle et mot pour mot des propos tenus. Daouda n'a pas produit de verbatim", riposte Steve Beko qui y voit une manipulation caractérisée.
L'accusation prend une dimension personnelle quand Beko évoque la relation entre les deux hommes : "Il a prêté à un jeune, qui lui voue beaucoup de respect et qui l'a toujours considéré comme un vieux père, des propos qu'il n'a jamais prononcés." Le cadre du PPA-CI espérait une rectification lors de l'émission suivante, mais "en vain". Cette polémique illustre les tensions internes au sein de la mouvance Gbagbo, où les interprétations divergent sur la stratégie à adopter.
Selon la version de Steve Beko, Ibrahim Zigui avait simplement "demandé aux Ivoiriens de se vêtir du maillot de football de l'équipe nationale et de s'asseoir dans les maquis pour attendre la décision du Conseil constitutionnel". Le militant avait "comparé l'événement à une finale de la CAN", loin des appels à l'insurrection qu'on lui prête. "Affirmer qu'il a appelé à l'insurrection relève d'une interprétation discutable, mais lui prêter des propos qu'il n'a jamais tenus est grave", conclut Beko qui promet de "veiller" à ce que les "mensonges honteux" cessent.
L'accusation prend une dimension personnelle quand Beko évoque la relation entre les deux hommes : "Il a prêté à un jeune, qui lui voue beaucoup de respect et qui l'a toujours considéré comme un vieux père, des propos qu'il n'a jamais prononcés." Le cadre du PPA-CI espérait une rectification lors de l'émission suivante, mais "en vain". Cette polémique illustre les tensions internes au sein de la mouvance Gbagbo, où les interprétations divergent sur la stratégie à adopter.
Selon la version de Steve Beko, Ibrahim Zigui avait simplement "demandé aux Ivoiriens de se vêtir du maillot de football de l'équipe nationale et de s'asseoir dans les maquis pour attendre la décision du Conseil constitutionnel". Le militant avait "comparé l'événement à une finale de la CAN", loin des appels à l'insurrection qu'on lui prête. "Affirmer qu'il a appelé à l'insurrection relève d'une interprétation discutable, mais lui prêter des propos qu'il n'a jamais tenus est grave", conclut Beko qui promet de "veiller" à ce que les "mensonges honteux" cessent.
