
Diffamation en ligne : une cyberactiviste arrêtée après plainte de Jean-Marc Yacé, maire de Cocody © Crédit photo DR
Jean-Marc Yacé, maire de la commune de Cocody et cadre du PDCI-RDA, a porté plainte après avoir été accusé sur TikTok d’implication dans un projet de déstabilisation des institutions. La vidéo, devenue virale en quelques heures, avait suscité de vives réactions parmi les internautes ivoiriens.
Face à ce qu’il a qualifié d’atteinte grave à son honneur, l’élu a saisi la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC), organe rattaché à l’ANSSI. Sa plainte a été enregistrée le week-end dernier et a abouti dès le mardi 2 septembre à une interpellation.
Face à ce qu’il a qualifié d’atteinte grave à son honneur, l’élu a saisi la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC), organe rattaché à l’ANSSI. Sa plainte a été enregistrée le week-end dernier et a abouti dès le mardi 2 septembre à une interpellation.
La cyberactiviste T.M placée en garde à vue
Selon les autorités, T.M, figure active des réseaux sociaux, a reconnu être à l’origine des propos incriminés. La PLCC précise qu’elle n’a fourni aucune preuve de ses accusations. « C’est un don de voyance qui me permet de voir ce qui se trame dans l’ombre », aurait-elle déclaré lors de son audition.
L’organisme chargé de la lutte contre la cybercriminalité rappelle que l’intéressée est poursuivie pour diffamation, atteinte à l’honneur et incitation au trouble à l’ordre public. Ces infractions sont prévues et sanctionnées par les articles 60, 61 et 62 de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013.
Au-delà de la procédure judiciaire, ce dossier relance le débat sur la responsabilité des cyberactivistes et les limites de la liberté d’expression en ligne. En Côte d’Ivoire, où plus de 10 millions de personnes utilisent régulièrement les réseaux sociaux, les cas de diffamation numérique connaissent une nette augmentation.
« Ce genre de dérive ternit la réputation des personnalités et alimente la défiance envers les institutions », commente un juriste spécialisé. L’affaire Yacé-T.M devrait rapidement connaître un prolongement devant les tribunaux, où la question des propos en ligne sera à nouveau scrutée de près.
L’organisme chargé de la lutte contre la cybercriminalité rappelle que l’intéressée est poursuivie pour diffamation, atteinte à l’honneur et incitation au trouble à l’ordre public. Ces infractions sont prévues et sanctionnées par les articles 60, 61 et 62 de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013.
Au-delà de la procédure judiciaire, ce dossier relance le débat sur la responsabilité des cyberactivistes et les limites de la liberté d’expression en ligne. En Côte d’Ivoire, où plus de 10 millions de personnes utilisent régulièrement les réseaux sociaux, les cas de diffamation numérique connaissent une nette augmentation.
« Ce genre de dérive ternit la réputation des personnalités et alimente la défiance envers les institutions », commente un juriste spécialisé. L’affaire Yacé-T.M devrait rapidement connaître un prolongement devant les tribunaux, où la question des propos en ligne sera à nouveau scrutée de près.