
Présidentielle 2025 : Patrick Achi en première ligne sur la RTI pour défendre le bilan économique de Ouattara © Crédit photo DR
Le 18 octobre 2025 sur la RTI 1, Patrick Achi représentait Alassane Ouattara dans l'émission face aux électeurs, un rendez-vous incontournable de cette présidentielle 2025. À quelques jours du scrutin du 25 octobre, le candidat du RHDP a choisi son ancien chef de gouvernement pour porter son message économique devant les téléspectateurs. Un choix stratégique qui en dit long sur les priorités de campagne du parti au pouvoir.
Car c'est bien de chiffres et d'économie qu'il s'agissait samedi. Patrick Achi a déroulé pendant plus d'une heure les arguments du camp présidentiel, insistant sur les performances macroéconomiques du pays. La dette, les investissements, la fiscalité, la croissance : tous les dossiers sensibles sont passés au crible. L'objectif était clair : rassurer les électeurs sur la capacité du RHDP à gérer les finances publiques et à maintenir le cap du développement.
Car c'est bien de chiffres et d'économie qu'il s'agissait samedi. Patrick Achi a déroulé pendant plus d'une heure les arguments du camp présidentiel, insistant sur les performances macroéconomiques du pays. La dette, les investissements, la fiscalité, la croissance : tous les dossiers sensibles sont passés au crible. L'objectif était clair : rassurer les électeurs sur la capacité du RHDP à gérer les finances publiques et à maintenir le cap du développement.
Le poids lourd du RHDP en renfort
Le choix de Patrick Achi n'est pas anodin. Figure respectée de la technocratie ivoirienne, passé par les plus hautes fonctions de l'État, il incarne la continuité et le sérieux gestionnaire. « On emprunte pour financer des investissements qui vont vous permettre d'accélérer votre développement », a-t-il martelé, répondant aux critiques sur l'explosion de la dette publique. L'ancien Premier ministre a multiplié les comparaisons chiffrées : ratio dette/PIB de 69% en 2010 contre 57% aujourd'hui, taux d'intérêt moyen de 5% face à une croissance de 7%.
Sa présence en lieu et place du candidat lui-même interroge. Alassane Ouattara préfère-t-il garder une posture présidentielle à quelques jours du vote ? Ou le RHDP mise-t-il sur la crédibilité technique de Patrick Achi pour convaincre les indécis ? « Ces gens qui nous prêtent, vous ne vous imaginez pas qu'ils se disent qu'il faut qu'on me rembourse », a lancé l'ex-Premier ministre avec assurance, défendant la stratégie d'endettement du gouvernement.
Sa présence en lieu et place du candidat lui-même interroge. Alassane Ouattara préfère-t-il garder une posture présidentielle à quelques jours du vote ? Ou le RHDP mise-t-il sur la crédibilité technique de Patrick Achi pour convaincre les indécis ? « Ces gens qui nous prêtent, vous ne vous imaginez pas qu'ils se disent qu'il faut qu'on me rembourse », a lancé l'ex-Premier ministre avec assurance, défendant la stratégie d'endettement du gouvernement.
Une stratégie de campagne rodée
Cette intervention télévisée s'inscrit dans une campagne bien huilée. Depuis l'ouverture officielle le 10 octobre, le RHDP déploie ses cadres sur tous les fronts. Meetings dans les régions, passages médiatiques, mobilisation des militants : le parti au pouvoir ne laisse rien au hasard. Patrick Achi a notamment détaillé les projets fiscaux du gouvernement, avec un objectif de taux de pression fiscale passant de 15% à 18% d'ici 2030, grâce à la digitalisation de la collecte.
Mais face à lui, quatre autres candidats tentent de grignoter des voix : Simone Ehivet, Jean-Louis Billon, Ahoua Don-Mello et Henriette Lagou. Chacun multiplie les sorties publiques et les propositions pour séduire un électorat parfois volatile. L'opposition a d'ailleurs réagi vivement après l'émission, reprochant au RHDP de tenir un discours trop technique, déconnecté des réalités quotidiennes des Ivoiriens.
La campagne entre dans sa dernière ligne droite. Elle s'achève officiellement le 23 octobre, soit deux jours avant le scrutin. Ces dernières heures sont décisives pour convaincre les électeurs encore hésitants. Le RHDP joue sa carte de la stabilité économique et de l'expérience, pendant que l'opposition promet le changement et dénonce les difficultés du quotidien.
Patrick Achi a conclu son intervention en évoquant les défis à venir, notamment la baisse des aides internationales qui oblige le pays à « accroître la mobilisation des ressources intérieures de façon accélérée ». Un discours de gestionnaire qui plaira aux uns, mais qui risque de laisser de marbre ceux qui attendent des réponses concrètes sur le pouvoir d'achat et l'emploi. Le 25 octobre, les Ivoiriens trancheront.
Mais face à lui, quatre autres candidats tentent de grignoter des voix : Simone Ehivet, Jean-Louis Billon, Ahoua Don-Mello et Henriette Lagou. Chacun multiplie les sorties publiques et les propositions pour séduire un électorat parfois volatile. L'opposition a d'ailleurs réagi vivement après l'émission, reprochant au RHDP de tenir un discours trop technique, déconnecté des réalités quotidiennes des Ivoiriens.
La campagne entre dans sa dernière ligne droite. Elle s'achève officiellement le 23 octobre, soit deux jours avant le scrutin. Ces dernières heures sont décisives pour convaincre les électeurs encore hésitants. Le RHDP joue sa carte de la stabilité économique et de l'expérience, pendant que l'opposition promet le changement et dénonce les difficultés du quotidien.
Patrick Achi a conclu son intervention en évoquant les défis à venir, notamment la baisse des aides internationales qui oblige le pays à « accroître la mobilisation des ressources intérieures de façon accélérée ». Un discours de gestionnaire qui plaira aux uns, mais qui risque de laisser de marbre ceux qui attendent des réponses concrètes sur le pouvoir d'achat et l'emploi. Le 25 octobre, les Ivoiriens trancheront.