
Radiation de Thiam : Billon le "plan B" du PDCI ? Simon Doho fait des précisions sur TV5Monde © Crédit photo DR
Le PDCI maintient son cap malgré la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale ivoirienne. À la question d'un éventuel plan de secours pour la présidentielle d'octobre 2025, Simon Doho, président du groupe PDCI à l'Assemblée nationale et conseiller de Tidjane Thiam, répond sans ambiguïté lors d'un entretien accordé à TV5Monde : « Il n'y a pas de plan B ».
Cette position inflexible intervient alors même que la décision judiciaire pourrait empêcher Tidjane Thiam, récemment élu à la tête du parti avec 96% des voix, de se présenter à l'élection présidentielle. Une situation qui soulève des interrogations sur la stratégie du plus ancien parti politique ivoirien.
Cette position inflexible intervient alors même que la décision judiciaire pourrait empêcher Tidjane Thiam, récemment élu à la tête du parti avec 96% des voix, de se présenter à l'élection présidentielle. Une situation qui soulève des interrogations sur la stratégie du plus ancien parti politique ivoirien.
« Thiam sera candidat », une conviction inébranlable
« Il n'y a pas de plan B pour une seule raison. M. Thiam est ivoirien de manière incontestable, il respecte toutes les conditions », affirme Simon Doho face aux questions sur les alternatives possibles. Pour lui, la décision de justice est tout simplement « illégale » et constitue « un braquage judiciaire comme cela a été dit par nos avocats ».
Le responsable du PDCI se montre catégorique quant à l'issue de cette bataille juridique : « Je vais vous rassurer, M. Thiam sera candidat. Pour nous, c'est un impératif pour avoir des élections apaisées en Côte d'Ivoire. » Il évoque des sondages non précisés qui placeraient son candidat et l'opposition « dominants dans ces sondages » pour justifier cette détermination.
Le responsable du PDCI se montre catégorique quant à l'issue de cette bataille juridique : « Je vais vous rassurer, M. Thiam sera candidat. Pour nous, c'est un impératif pour avoir des élections apaisées en Côte d'Ivoire. » Il évoque des sondages non précisés qui placeraient son candidat et l'opposition « dominants dans ces sondages » pour justifier cette détermination.
Jean-Louis Billon, l'option écartée
Interrogé spécifiquement sur l'hypothèse de Jean-Louis Billon comme candidat de substitution, Simon Doho balaie cette suggestion d'un revers de main : « M. Thiam est le plan de la Côte d'Ivoire. Le sein de la Côte d'Ivoire qui espère un changement pour prendre un autre chemin. Le chemin de la paix, le chemin de la fraternité sur lequel M. Ouattara et son équipe nous ont détournés. »
Cette réponse confirme les rumeurs circulant à Abidjan selon lesquelles Jean-Louis Billon, ancien ministre du Commerce, pourrait être pressenti comme solution de repli. Pourtant, pour l'instant, le PDCI refuse de s'engager dans cette voie, préférant concentrer tous ses efforts sur la réintégration de Tidjane Thiam sur les listes électorales.
Face à l'éventualité d'une absence pour la troisième élection présidentielle consécutive, Simon Doho se veut rassurant : « Nous allons être présents, je vous rassure. » Une position qui témoigne de la conscience aiguë du PDCI des enjeux de cette élection pour sa survie politique, après son boycott de 2020 et sa défaite en 2015.
Le conseiller de Tidjane Thiam mise sur une résolution politique de la crise : « Le PDCI-RDA est un parti du dialogue et de la paix. Et nous croyons que M. Ouattara comprendra, acceptera, un jour, rapidement, assez rapidement [...] que nous puissions nous retrouver autour d'une table, pour que tous les candidats ivoiriens qui méritent de compétir puissent être alignés. »
Si le PDCI privilégie pour l'instant les recours juridiques et le dialogue politique, la possibilité d'une mobilisation populaire n'est pas écartée. « Le PDCI-RDA, c'est un parti de rassemblement. Et la Côte d'Ivoire, aujourd'hui, est rassemblée autour de son candidat », indique Simon Doho, tout en précisant que le parti souhaite agir « dans la paix, dans la discipline ».
Le responsable du PDCI a cependant tenu à corriger les informations concernant une manifestation annulée : « Nous avons appelé pour nous présenter au tribunal le jour où une audition de Mme Galli-Liapo avec notre parti devait avoir lieu. Seulement, nous avons eu l'information très tôt que cette séance a été reportée. » Une façon de réfuter l'idée d'une faible mobilisation des partisans de Tidjane Thiam.
Alors que la Côte d'Ivoire s'approche de l'échéance présidentielle de 2025, la stratégie du PDCI de maintenir coûte que coûte la candidature de Tidjane Thiam, sans envisager officiellement d'alternative, constitue un pari risqué face aux obstacles juridiques. Une position qui pourrait évoluer dans les prochaines semaines, en fonction des résultats des recours engagés par le parti.
Cette réponse confirme les rumeurs circulant à Abidjan selon lesquelles Jean-Louis Billon, ancien ministre du Commerce, pourrait être pressenti comme solution de repli. Pourtant, pour l'instant, le PDCI refuse de s'engager dans cette voie, préférant concentrer tous ses efforts sur la réintégration de Tidjane Thiam sur les listes électorales.
Face à l'éventualité d'une absence pour la troisième élection présidentielle consécutive, Simon Doho se veut rassurant : « Nous allons être présents, je vous rassure. » Une position qui témoigne de la conscience aiguë du PDCI des enjeux de cette élection pour sa survie politique, après son boycott de 2020 et sa défaite en 2015.
Le conseiller de Tidjane Thiam mise sur une résolution politique de la crise : « Le PDCI-RDA est un parti du dialogue et de la paix. Et nous croyons que M. Ouattara comprendra, acceptera, un jour, rapidement, assez rapidement [...] que nous puissions nous retrouver autour d'une table, pour que tous les candidats ivoiriens qui méritent de compétir puissent être alignés. »
Si le PDCI privilégie pour l'instant les recours juridiques et le dialogue politique, la possibilité d'une mobilisation populaire n'est pas écartée. « Le PDCI-RDA, c'est un parti de rassemblement. Et la Côte d'Ivoire, aujourd'hui, est rassemblée autour de son candidat », indique Simon Doho, tout en précisant que le parti souhaite agir « dans la paix, dans la discipline ».
Le responsable du PDCI a cependant tenu à corriger les informations concernant une manifestation annulée : « Nous avons appelé pour nous présenter au tribunal le jour où une audition de Mme Galli-Liapo avec notre parti devait avoir lieu. Seulement, nous avons eu l'information très tôt que cette séance a été reportée. » Une façon de réfuter l'idée d'une faible mobilisation des partisans de Tidjane Thiam.
Alors que la Côte d'Ivoire s'approche de l'échéance présidentielle de 2025, la stratégie du PDCI de maintenir coûte que coûte la candidature de Tidjane Thiam, sans envisager officiellement d'alternative, constitue un pari risqué face aux obstacles juridiques. Une position qui pourrait évoluer dans les prochaines semaines, en fonction des résultats des recours engagés par le parti.