Le PPA-CI interpelle les autorités ivoiriennes sur la mort d'Alino Faso. Le parti de Laurent Gbagbo publie une déclaration ce mercredi 30 juillet concernant le décès controversé de l'activiste burkinabé Traore Alain Christophe alias Alino Faso. L'homme de 44 ans a été retrouvé mort dans sa cellule à l'École de Gendarmerie d'Abidjan le jeudi 24 juillet 2025 à 7h30.
Les circonstances du décès interrogent le PPA-CI qui dénonce des conditions suspectes. « Par un communiqué en date du dimanche 27 juillet 2025, Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d'Abidjan a annoncé que Monsieur TRAORE Alain Christophe alias Alino Faso, détenu à l'École de Gendarmerie d'Abidjan, a été découvert mort dans sa chambre », rappelle le parti dans sa déclaration officielle.
Le Procureur de la République a confirmé que « le défunt s'est pendu avec son drap de lit, après avoir tenté sans succès de s'ouvrir les veines du poignet ». Cette version officielle du suicide ne convainc pas le PPA-CI qui réclame des éclaircissements complets sur les véritables conditions de cette mort brutale.
Les circonstances du décès interrogent le PPA-CI qui dénonce des conditions suspectes. « Par un communiqué en date du dimanche 27 juillet 2025, Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d'Abidjan a annoncé que Monsieur TRAORE Alain Christophe alias Alino Faso, détenu à l'École de Gendarmerie d'Abidjan, a été découvert mort dans sa chambre », rappelle le parti dans sa déclaration officielle.
Le Procureur de la République a confirmé que « le défunt s'est pendu avec son drap de lit, après avoir tenté sans succès de s'ouvrir les veines du poignet ». Cette version officielle du suicide ne convainc pas le PPA-CI qui réclame des éclaircissements complets sur les véritables conditions de cette mort brutale.
Un activiste aux prises avec la justice
Alino Faso vivait en Côte d'Ivoire depuis plusieurs années avant son arrestation. L'activiste burkinabé de 44 ans avait été appréhendé par les autorités ivoiriennes le 10 janvier 2025 et poursuivi pour « les faits d'Intelligence avec les agents d'un État étranger de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique de la Côte d'Ivoire ou à ses intérêts économiques essentiels ».
Les accusations portaient également sur un « complot contre l'autorité de l'État, diffusion de nouvelles fausses de nature à entraîner une atteinte au moral de la population, rassemblement des renseignements de nature à nuire à la Défense nationale dans l'intention de les livrer à un État étranger et espionnage ». Ces charges lourdes pesaient sur l'activiste depuis plus de six mois.
Le gouvernement burkinabé avait réagi officiellement à cette mort. « Le lundi 28 juillet 2025, les Autorités burkinabé, à travers le Ministre des Affaires Étrangères, ont convoqué le Chargé d'affaires de l'Ambassade de Côte d'Ivoire au Burkina Faso afin d'obtenir des éclaircissements sur la mort de leur ressortissant », précise la déclaration du PPA-CI.
Les accusations portaient également sur un « complot contre l'autorité de l'État, diffusion de nouvelles fausses de nature à entraîner une atteinte au moral de la population, rassemblement des renseignements de nature à nuire à la Défense nationale dans l'intention de les livrer à un État étranger et espionnage ». Ces charges lourdes pesaient sur l'activiste depuis plus de six mois.
Le gouvernement burkinabé avait réagi officiellement à cette mort. « Le lundi 28 juillet 2025, les Autorités burkinabé, à travers le Ministre des Affaires Étrangères, ont convoqué le Chargé d'affaires de l'Ambassade de Côte d'Ivoire au Burkina Faso afin d'obtenir des éclaircissements sur la mort de leur ressortissant », précise la déclaration du PPA-CI.
Exigences diplomatiques
Les autorités burkinabé rejettent la thèse du suicide avancé par les autorités judiciaires ivoiriennes. Elles « exigent le rapatriement sans délai du corps de leur compatriote tout en promettant que la mort d'Alino Faso ne restera pas impunie », selon le communiqué du gouvernement burkinabé cité par le PPA-CI.
Cette position ferme de Ouagadougou complique les relations diplomatiques entre les deux pays voisins. « L'entretien avec la diplomate ivoirienne a été aussitôt suivi d'un communiqué musclé du Gouvernement burkinabé par lequel celui-ci rejette la thèse du suicide », souligne le parti d'opposition ivoirien.
Le PPA-CI exprime sa compassion envers la famille du défunt. « Le PPA-CI, profondément touché et attristé par cette mort brutale survenue dans la chambre d'une école chargée de former les membres d'un des corps d'élite de notre armée, exprime sa forte compassion et ses sincères condoléances à la famille du défunt ainsi qu'aux autorités burkinabé », déclare Jean Gervais Tcheide, secrétaire général du parti.
Cette position ferme de Ouagadougou complique les relations diplomatiques entre les deux pays voisins. « L'entretien avec la diplomate ivoirienne a été aussitôt suivi d'un communiqué musclé du Gouvernement burkinabé par lequel celui-ci rejette la thèse du suicide », souligne le parti d'opposition ivoirien.
Le PPA-CI exprime sa compassion envers la famille du défunt. « Le PPA-CI, profondément touché et attristé par cette mort brutale survenue dans la chambre d'une école chargée de former les membres d'un des corps d'élite de notre armée, exprime sa forte compassion et ses sincères condoléances à la famille du défunt ainsi qu'aux autorités burkinabé », déclare Jean Gervais Tcheide, secrétaire général du parti.
Appel à la transparence
Le PPA-CI formule plusieurs exigences concrètes aux autorités ivoiriennes. « Le PPA-CI demande instamment aux autorités ivoiriennes de prendre de toute urgence les dispositions nécessaires en vue de faire toute la lumière sur les circonstances réelles de cette mort », affirme la déclaration signée par le porte-parole adjoint du parti.
L'opposition réclame également des réformes structurelles du système carcéral. « Le PPA-CI rappelle au gouvernement RHDP que l'École de Gendarmerie n'est pas destinée à détenir des personnes poursuivies pour quelque motif que ce soit et lui demande, en conséquence, de mettre immédiatement fin à toutes ces détentions de personnes », précise le communiqué officiel.
Cette affaire révèle les dysfonctionnements du système judiciaire selon le PPA-CI. « Le PPA-CI demande au régime RHDP d'abandonner toutes ces vieilles pratiques dictatoriales rétrogrades, qui n'honorent pas notre pays et l'exhorte à s'engager avec courage et responsabilité dans la restauration de l'État de droit pour une Côte d'Ivoire démocratique, souveraine et digne », conclut Jean Gervais Tcheide dans cette déclaration datée du 30 juillet 2025.
L'opposition réclame également des réformes structurelles du système carcéral. « Le PPA-CI rappelle au gouvernement RHDP que l'École de Gendarmerie n'est pas destinée à détenir des personnes poursuivies pour quelque motif que ce soit et lui demande, en conséquence, de mettre immédiatement fin à toutes ces détentions de personnes », précise le communiqué officiel.
Cette affaire révèle les dysfonctionnements du système judiciaire selon le PPA-CI. « Le PPA-CI demande au régime RHDP d'abandonner toutes ces vieilles pratiques dictatoriales rétrogrades, qui n'honorent pas notre pays et l'exhorte à s'engager avec courage et responsabilité dans la restauration de l'État de droit pour une Côte d'Ivoire démocratique, souveraine et digne », conclut Jean Gervais Tcheide dans cette déclaration datée du 30 juillet 2025.